Message Kim du 22 Aujourd'hui à 8:39
Bonjour à vous Wink
Le saviez-vous, que le chevesne n'a pas la réputation d'être un poisson de table. Pourtant, sa méfiance, sa défense en font un bel adversaire particulièrement actif en automne.
Il y a deux manières de tromper les chevesnes mais la plus sportive reste la mouche artificielle à une époque où seul l'ombre commun et l'ablette peuvent se pêcher de cette manière.
Les mouches à chevesnes, E1,E2,E3,E4, sont très fournies.
Ce sont des araignées qui symbolisent un insecte terrestre, le chevesne étant un poisson qui chasse en bordure.
Le moucheur doit le tenter avec un matériel adapté et discret: bas de ligne long et de petit diamètre 12/100 ) il faut un poser très délicat.
A la moindre faute, le poisson s'enfuit.
Malin, il regarde tomber la mouche et souvent découvre le piège, il est préférable comme à la surprise, de poser sa mouche un peu en retrait; alors, il se précipite et s'empare de l'artificielle sans l'observer.
Le chevesne fonce sur la mouche avec une telle rapidité que souvent le pêcheur ferre trop vite;
Cette attaque est feinte, le poisson arrive sur l'artificielle, s'arrête, son museau la touchant presque et semble l'observer.
Souvent, cet examen est fatal pour le pêcheur.
*Comment expliquer les refus du chevesne ?
Croire qu'en voyant le bas de ligne et l'hameçon, il comprend le piège serait un"anthropomorphisme".
Certains pensent que son sens olfactique très développé lui indique que la mouche n'ayant pas l'odeur des insectes qu'il gobe habituellement n'est pas comestible.
Pas fou ce chevesne
2:Le Leuciscus cephalus chevaine.
*Quand le pêcher ?
Toutes les saisons sont bonnes si l'on respecte ses habitudes alimentaires, qui sont saisonnières.
Pendant les mois froids, le chevesne se cantonne dans les endroits profonds, alors qu'il flâne en surface
pendant les mois chauds, durant lesquels on peut le pêcher à la mouche.
*Action de pêche.
Il existe de nombreuses techniques de pêche pour capturer le chevesne, poisson très méfiant mais vorace.
Il est omnivore et peut avaler n'importe quoi, à condition que la présentation soit bonne, car il est plus rusé que la truite.
*Pêche au coup.
Pour le chevaine, on choisira une grande canne de 5 ou 6 m qui peut être équipée d'un élastique roubaisien ou encore une canne à anneaux comme pour la pêche à la bolognaise, pourvue d'un moulinet léger contenant un maximum de 100 m de 18 ou 20/100.
Le flotteur sera trapu, la plombée sera massive ou étalée selon les esches utilisées et le courant.
L'hameçon dont la taille variera du 10 au N° 14 suivant l'esche utilisée, ne doit pas traîner sur le fond mais le frôler ou se maintenir juste au-dessus.
Les esches très variées, changent au fil des saisons.
De sept à avril, le chevaine recherche tout ce qui est animal et à base de viande: asticots, vers de terreau,
gros lombrics, petits alevins (vairons, ablettes, goujons), tripes de poulet et abats (foie, amourettes, sang).
La pêche au sang en hiver est particulièrement bonne.
C'est une pêche à rôder où il faut amorcer sur chaque coup avec du sang mélangé à de la terre.
Sur l'hameçon, on dispose du sang caillé coupé en petits cubes ou un morceau d'éponge trempé dans du sang qui y adhère mieux.
Le fromage tente aussi le chevesne, surtout le gruyère et les fromages en pâte.
Les petits hameçons triples N° 16-14) tiennent mieux ces esches fragiles.
*Pêche au lancer léger et à l'ultra-léger.
Le fil doit être le plus fin possible: de 18 à 20/100 pour le lancer léger et de 12à 14 pour l'ultra léger.Les leurres consistent en cuillers classiques N° 0 et 1.
Pour l'ultra-léger, les cuillers mouches sont idéales.
On peut aussi pêcher avec un petit buldo pour propulser des insectes tels que les sauterelles ou alevins sur un hameçon N° 4 ou 5.
C'est une pêche à rôder qui est très active.
Il n'est pas rare non plus de prendre des chevesnes en pêchant au poisson mort manié (poisson mort empalé sur une monture et armé par un ou deux hameçons triple) ou au vif.
Pêche à la volante.
Pendant l'été et jusqu'au début de l'automne, le chevesne recherche les insectes (sauterelles, grillons, mouches diverses) ou les petits fruits (cerises, raisons, baies de sureau, mûres) qui tombent des arbres surplombant les berges.
C'est le moment de pratiquer la pêche à la volante, qui est une variante de la pêche à la mouche.
Il suffit d'une canne longue de 5 à 6 m, d'une ligne approximativement de même longueur, en fil fort de 20 à 22/100 et d'un hameçon.
Il ne faut ni flotteur ni plombs.
Les esches sont des insectes ou des fruits que l'on pose sur l'eau délicatement à bout de canne, en se cachant.
On fait sautiller l'esche à la surface pour attirer l'attention du poisson.
C'est une pêche à vue passionnante.
Pêche à la mouche fouettée.
Le même matériel pour la pêche à la truite convient parfaitement.
Les mouches French Tricolores Palmers sont exellentes.
On les choisira de taille assez grosse pour s'adapter sur des hameçons de N° 12 n° 14.
Les mouches sombres semblent être les meilleures.
Pêche au vif.
En automne et, encore mieux en hiver, les gros chevesnes mordent particulièrement bien au vif.
Un matériel léger comparable à celui utilisé pour les perches, sera employé avec succès.
On n' utilisera pas ici de bas de ligne en fil d'acier, mais au contraire un avançon en nylon aussi fin que possible (de 20 à 25/100.
Les meilleurs seront de belles ablettes ou, à la rigueur de petits gardons.
On prospectera dans les grands fleuves les remous qui se forment derrière les épis en enrochements,destiner à protéger les berges contre les crues.
Dans les grandes villes, les sorties d'égouts sont des postes à chevesnes de premier choix.
La touche est brutale et le ferrage contrairement à celui du brochet, devra intervenir assez rapidement, dès que le flotteur part franchement en oblique.
Voilà pour ce fameux poisson très rusé, et que cet exposé vous fera le connaître d'avantage .
Allez, bonne pêche et bonnes vacances à vous
kim