Salut.
Message kim du 22 Aujourd'hui à 9:09
Bonjour Wink
*Qu'est-ce qu'un poisson d'eau douce.
Il n'est pas toujours aisé de définir si telle ou telle espèce pêchée est un poisson d'eau douce.
Les cours d'eau réservent parfois des surprises, surtout si la mer n'est pas loin.
(Jadis, il m'arrivait de piquer de la plie, alors que je pêchais la truite)
Les poissons capturés dans les eaux douces ne sont pas forcément des espèces exclusivement dulcicoles
Il y a les poissons migrateurs qui se reproduisent dans les rivières, les fleuves et autres cours d'eau (comme le saumon et l'alose) ou y grossissent (comme l'anguille.
D'autres sont des espèces marines pouvant supporter d'importants changements de salminés, la plie et le flet en font partie.
Cette capacité d'adaptation est également partagée par certains poissons d'eau douce.
C'est le cas de l'épinoche, qui vit aussi bien en eau douce qu'en mer.
Autre sujet d'étonnement: certains vertébrés aquatiques ressemblent à des poissons, mais n'en sont pas vraiment.
C'est le cas des lamproies, des représentantes de l'ordre des pétromyzontiformes aux caractéristiques morphologiques et biologiques particulières:
*Elles n'ont pas de mâchoires, leur bouche a une forme de ventouse.
*Leur corps ne possède pas d'os.
*La respiration se fait par des pores branchiaux.
*Peu de poissons d'eau douce.
Il existe entre 20 000 espèces de poissons sur la planète, mais seulement un peu plus de 4000 vivent dans les eaux douces (la majorité dans les eaux tropicales).
En Europe, 200 ont été comptabilisées alors qu'en France il y en aurait plus de 70;
En vérité, si on enlève les espèces rares et celles dont la répartition reste très localisée (comme l'apron, l'esturgeon, le barbeau méridional) ou qui ne mordent guère aux lignes, une quarantaine de poissons au maximum
intéressent les pêcheurs.
La plupart des poissons présents dans nos eaux douces sont des téléostéens
Ils se distinguent par un squelette ossiffié
Les premiers représentants sont apparus il y a 22O millions d'années.
Avant, vivaient des poissons primitifs, aux formes surprenantes, dont il reste des ancêtres: l'esturgeon ou le lépisostée, un grand carnassier d'Amérique du Nord au squelette cartilagineux, qui peut atteindre plus de 2 m de longueur.
*Des poissons venus d'ailleurs.
De nombreux poissons ne sont pas autochtones en France.
La carpe aujourd'hui est considérée comme indigène, mais elle fut introduite par les Romains.
Pline l'ancien rapporte que ces poissons importés d'Asie étaient acheminées sur des bateaux pourvus de viviers.
Quant au silure, qui a défrayée la chronique lors de son explosion démographique dans les années 1980, il y a été déversé pour la première fois en 1857, dans le bassin du Doubs.
Lui aussi s'est bien acclimaté, contrairement au huchon, au crapet des roches et à beaucoup d'autres poissons, mais il est probable que dans les bassins du Rhône il soit présent depuis longtemps, comme le pense d'ailleurs les spécialistes.
La truite arc-en-ciel, un salmonidé d'origine américaine, a également été importée, mais elle ne se reproduit guère
dans nos milieux naturels.
La présence de certaines espèces est accidentelle (poisson-chat, perche-soleil) et quelques unes ont franchi nos frontières en empruntant les canaux, comme le sandre, ce percidé originaire d'Europe centrale qui, aujourd'hui, passionne les pêcheurs.
voilà, kim