Météo marine.

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Bonjour à vous
Nous sommes le 06 02 2010

.Météo marine.

.Des milliers de navires et d'avions et des centaines de bouées sont mobilisés pour nous prédire le temps.
Trente mille bulletins et vingt mille météo sont diffusés chaque jour dans le monde.
Pour les marins, cette information peut-être vitale.

.Le réseau mondial.

.Au bord de la mer, le temps peut changer du tout au tout en quelques heures.
Difficile, dans ces conditions de prévoir le temps en haute mer à plusieurs jours d'intervalle.
Les météorologues s'efforcent de mesurer la température de l'air, la direction et la vitesse du vent, la pression* atmosphérique, la quantité d'eau tombée en tous points de la planète, de façon à nourrir leurs puissants ordinateurs.
Pour cela, l'organisation météorologique mondiale a mis sur pied un réseau de surveillance planétaire: elle dispose de satellites, d'avions, de navires, des bouées fixes et dérivantes, ainsi que des milliers de radars.
Chaque station météo, à Paris, Bangkok, Anchorage, en terre Adélie ou à Vladivostok, réalise toutes les trois heures, selon un horaire fixé internationalement- le Temps Universel Coordonné (UTC) ou temps du méridien de Greennwich-, un ensemble d'observations décrivant l'état de l'atmosphère.

.Des automates intelligents.

.Comment faire pour mesurer les paramètres de l'atmosphère loin de tout lieu habité, dans un désert ou au sommet d'une montagne ?
Des stations automatiques remplacent alors l'homme.
De plus en plus <<intelligentes<<, elles savent faire la différence entre bruine, pluie, grêle ou neige.
Elles évoluent la couverture nuageuse, mesurent la visibilité et détectent même la présence d'orages.
Des ordinateurs relèvent régulièrement les données recueillies.
Les stations météo placées à bord des bateaux ainsi que les bouées fixes ou dérivantes, équipées d'appareils de mesure, étendent la couverture en mer.
Ainsi, la Terre est prise dans un maillage suffisamment serré pour éviter de trop grandes lacunes dans l'observation du temps.
Mais l'atmosphère ne se mesure pas qu'au niveau du sol ou de la mer.
Il faut connaître sa composition dans toute la colonne d'air pour déceler les fronts chauds et froids qui se superposent, les vents d'altitude, etc.
Des ballons-sondes sont équipés d'émetteurs radio sont lancés à partir de
1 500 de radiosondage réparties dans le monde entier, à midi et à minuit précisément.
Ils grimpent de 300 m par minute et communiquent tout au long de leur ascension température, pression et humidité.
A 25 ou 30 km d'altitude, ils éclatent, mission accomplie.

.L'oeil des satellites.

Le premier satellite météo, Thyros 1, a été mis en orbite par la NASA le 1er
avril 1960.
Les satellites à défilement, en orbite basse de 800 à 900 km, survolent une même région en 12 heures.
Ils mesurent la température de l'air et transmettent des images infrarouges colorées: du bleu pour le plus froid au rouge pour le plus chaud.
Les satellites géostationnaires, en orbite à 35 786 km, calquent leur vitesse
de déplacement sur celle de la rotation de la Terre, de sorte qu'ils observent en permanence une zone précise de la planète.
Le système de surveillance compte cinq satellites, dont le satellite européen
Météosat,deux satellites américain, n japonais et un indien.
A eux tout, ils mettent la terre sous étroite surveillance, excepté les pôles, ils suivent la vitesse de déplacement des dépressions, mesurent la hauteur des vagues, la vitesse du vent... La plupart des grands navires disposent des cartes météo établies par les satellites où qu'ils soient sur l'océan.
Ils peuvent alors infléchir leur route pour éviter le mauvais temps, si possible.

.Les radars.

Les radars du réseau de Météo-France, aux longueurs d'onde de 5 ou 10 cm
détectent la moindre chute de pluie, de neige ou de grêle.
Les images des radars sont numérisées puis envoyées au calculateur central
qui réalise tous les quarts d'heure une carte météo de tout le territoire.
Ce réseau est naturellement relié au réseau mondial qui élabore des cartes à l'échelle planétaire.
Des calcules de simulation permettent ensuite de réaliser des animations dans le futur avec une bonne probabilité de réussite.

.Le saviez-vous ?

La météo née de la tempête.

Au cours de la guerre de Crimée, le 14 novembre 1854, une violente tempête causa la perte de 38 navires de commerce français et à la mort de
400 marins.
Le ministre de la guerre ordonna une enquête et l'on constata que cette tempête était déjà active deux jours plus tôt de l'autre côté de l'Europe.
C'est alors que la décision fut prise de mettre sur pied un réseau d'observation chargé de signaler les phénomènes dangereux.
Des stations reliées par télégraphes équipèrent bientôt toute l'Europe.

voilà, kim

..::S'il est des jouissances que la fortune permet,
celle de la pêche ne sont point soumises à ses caprices::.