Poissons d'élevages, Poissons sauvages.

sans oublier les poissons sauvages nourrit au PCB la consomation est
interdite dans le rhône et jusqu'à l'embouchure et en pourparler la plage de napoleon pour moi ses une castatrophe écologique de premiere ordre pour les indistruelles et l'état sa a été un gavage de portemonaie

Merci infiniment whitetiger , ton article est très bien ficelé , et pose bien la problématique .
Tu as parfaitement raison lorsque tu écris que nous devenons extrèmement passifs face aux problèmes de consommation , notamment .
Et les politiques , industriels et autres le savent bien ............

Bonjour J.Michel ;)

Des catastrophes écologiques, il y en eu, et il y en aura toujours.
Par contre celles qui se produisent au fond des mers et qui ravagent tous nos écosystèmes planétaires, là ca devient un danger réelle pour l'avenir de la pêche

Sujet: Re: Elevage vs sauvage Aujourd'hui à 7:48


Aujourd'hui la surpêche:Les poissons menacés de disparition.

*L'état des réserves halieutiques.

*Selon la FAO (Food and Agriculture Organisation), la moitié des réserves halieutiques mondiales sont complètement épuisées et, pour un autre quart soufent de surpêche.
A titre de comparaison, le ravage des fonds marins est bien plus grave et insidieux (car invisible) que les dégradations des écosystèmes terrestres: la pêche a dévastée la majorité des plateaux continentaux peu profonds, tandis que de vastes étendues de forêts et milieu naturel restent intactes.

Estimées à 5 millions de tonnes par an à la fin du XIXe siècle, les prises de poisson à l'échelle planétaire ont plafonné à 86 millions de tonnes à la fin des années 1980.
Depuis elles diminuent non pas en raison d'une réduction de la pêche mais
parce que les stocks ont bel et bien atteint leurs limites.
Entre-temps, les réseaux alimentaires marins de l'Atlantique nord ont été profondément modifiés: après avoir décimé les populations de poissons carnivores situées au sommet de la chaîne alimentaire, comme la morue
(cabillaud) et le mérou, on est descendu d'un rang pour pêcher leurs proies, des animaux plus petits tels que les capelans ou les harengs.
Aujourd'hui, la quantité disponible de ces petits poissons, souvent transformés en aliments (farines, huiles) pour l'aquaculture ou l'agriculture, ne suffit déjà plus à satisfaire la demande...Conséquence: la pression augmente !
Les pêcheurs font des prises de plus en plus petites avec, dans leurs filets, des poissons de plus en plus jeunes, ce qui met en péril certaines espèces.
On considère d'ailleurs que 60% des stocks de poissons mondiaux sont à leur limite d'exploitation.

*Remarque: Les ressources diminuent, alors que la demande aurait plutôt
tendance à augmenter.
Que faire ?
Avec 29 kg de poissons par habitant et par an, les franais consomment plus de produits de la mer que de volaille.

*Les espèces menacées.
*Les scientifiques s'inquiètent particulièrement pour certains poissons:
*Le cabillaud.

En 1981, on recensait six fois plus de cabillaud qu'aujourd'hui: en 20 ans,
la quantité pêchée est passée de 335 000 à 60 000 tonnes par an.
Actuellement, la proportion de cabillauds pêchés trop jeunes représente 80 à 95% des captures.

*Le merlu.

Dans les années 1960, l'Europe en pêchait 140 000 tonnes.
Quarante ans plus tard, on atteint difficilement les 35 000 tonnes.

*L'espadon.

L'exploitation intensive de ce poisson le met en danger.
Aujourd'hui, il ne pèse en moyenne que 45 kg: trois fois moins que dans les années 1960.

*La langoustine, le merlan, la baudroie, la sole, l'églefin.
Ces espèces enregistrent depuis quelques années une baisse des prises qui témoigne d'une pêche excessive.

*Le thon rouge, la lotte, le mérou.

Ils arrivent aussi à un seuil critique.
Le thon en particulier: on autorise sa capture à partir de 6,5 kg, alors qu'il doit peser en moyenne 30 kg pour arriver à maturité.
Résultat, la majorité n'a pas le temps de se reproduire.

*Le requin, le marlin, la raie.

Avec un taux de fécondité faible, ces poissons sont particulièrement vulnérables et pourtant pêchés en grande quantité.

*Le grenadier, l'empereur.

Les pêcheurs vont chercher de plus en plus loin, dans les grandes profondeurs, ces espèces devenues fragiles.

*Remarque: L'espadon une espèce menacé et pourtant commercialisé.
Sur une plage des Caraibes, ces casiers à langoustes se remplissent de plus en plus difficilement mais les touristes demandent toujours ce plat, au mépris de l'environnement.
à suivre.

kim.

Voici un sujet, que j'avais traité sur un forum ;)

Disparition des poissons en 2050.
par Kim du 22 le Mer 17 Jan - 16:35

Bonjour à vous tous

Il y a quelques semaines une dépêche tombait comme un couperet, annonçant un scénario catastrophique.
Dans une très sérieuse étude (basé sur des données recueillies à l'échelle mondiale depuis des décennies) pibliée dans la revue américaine SCIENCE
datée du 3 Novembre 2006, des biologistes et économistes nord- américain
prévoient en effet la disparition presque totale des poissons et crustacés de consommation courante si la pression de pêche et le niveau de pollution des
mers ne diminuent pas de manière significative.

L'année 2007 sera t-elle celle du déclic écologique dess grandes puissances
économiques?
On ne peut que en tout cas le souhaiter, avant qu'il ne soit effectivement trop tard.

Quelques signes de cette prise de conscience sont néanmoins perceptibles
par exemple le flm documentaire d'Al Gore, "Une vérité qui dérange"
remporte actuellement un grand succès dans de nombreux pays.

En France, la campagne politique des futures élections présidentielles semble elle aussi vouloir faire de l'écologie un des thème prioritaire, et ce
sous l'impulsion notamment de Nicolas Hulot.

Il faut savoir qu'à l'heure actuelle seulement 1% de la surface totale, des mers et des océans est protégée.

Si des mesures ne sont pas rapidement prises
C'est donc l'équilibre alimentairede la planète qui est menacé, et on peut s'attendre à un désastre écologique de grande ampleur puisque que les espèces marines sont interdépendantes les unes des autres.

Heureusement le point de non- retour n'est pas encore franchi .
Parmi les solutions envisageables: la mise en place de grandes réserves
naturelles et l'instauration de quotas de capture plus drastique afin que la biodiversité subsiste et que les"stocks" de certaines espèces se renouvellent.

Au- delà des décisions politiques, c'est bien sûr à chaque être humain d'agir à son niveau.
Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières;

N'oublions pas que la terre n'est pas un don de nos parents, mais que ce sont nos enfants qui nous la prêtent .
Il serait criminel de leur redre une sphère invivable;

Si , en tant que pêcheurs à la ligne, nous participons certes au prélèvement, dans l'ensemble nous savons nous modérer en employant des techniques sélectives qui laissent leur chance aux poissons.

A l'inverse, l'industrie de la pêche japonaise se livre depuis des décénies
à un véritable pillage organisé des ressources aux quatres coins des océans , en tendant des filets gigantesques sans le moindre scrupule ni le
moindre respect pour la nature.

Face à ces problèmes, une prise de conscience massive est nécessaire, de toute urgence.
Sans quoi, en plus de la fonte de la banquise, nos larmes feront assi monter le niveau des mers.

pour ceux et celles qui sont intéressés par ce cet article?

KIM 22

Merci kim , encore un superbe reportage .
c'est bien de prendre conscience , c'est mieux d'agir .
Que fait on pour améliorer la qualité de l'eau ?
Que fait on pour réduire les traitements à outrance des gros producteurs agricoles ?
Que fait on pour orienter l'agriculture sur des traitements raisonnés ?

je travaille en agriculture et je peux vous dire qu il y a beaucoup de progres de realiser
les pulvérisateurs:si vous les voyez aussi souvent c est qu hier on pulverisait la dose a l ha alors qu aujoudhui on pulverise par petites doses successives et bien souvent on est en dessous de la dose préconisé
apres la moisson les semis d engrais vert,ça bloque les nitrates en surface
les bandes de gazon le long des cours d eau pour proteger du ruissellement
hier on epandait les residus des dechets urbains aujourdhui on en veut plus et devinez ou on les cache????

Je te félicite Dom , tu fais partie des agriculteurs qui ont tout compris .
Je connais des céréaliers dans l'yonne qui travaillent 350 ha , faut voir tous les traitements qu'ils mettent , à tel point que l'un d'entre eux a failli y passer il y a quelques années .
Il faut vraiment que le système change .

facinant tous ca si tous le monde en parle fait des actions de sensibillisations dans tout les domaines de l'environnement le peu
que l'ont feras reculer profiteras as nos enfants

Bonjour à tous.
Merci Kim22 pour ces articles vraiment interressants. Cela me rappelle une lettre que j'avais envoyé au gouvernement et à Hulot il y 3 ans suite à une histoire que j'avais entendu:
Il y a 3 ans, on tirait le signal d'alarme pour les Pandas parce que d'une part on réduit leurs espaces au profit des constructions, et d'autre part les têtes pensantes qui avaient décidé de replanter du bambou qui est la seule nourriture du Panda ont oublié un détail; COmme le bambou ne fleuri qu'une fois tous les 10 ans, il s'ensuit une période de "repos". Le fait d'avoir réduit cet espace naturel et d'avoir replanté plusieurs bambous en même temps a provoqué de longues périodes où le Panda ne pouvais plus se nourrir et donc disparraissait. Cela m'avait fait suggéré l'idée de mettre en place un cycle.
Tout comme les oranges qu'on ne peut manger qu'entreoctobre et mars, l'idée serait de faire une période sur les poissons avec une rotation. Exemple avec la Daurade et le bar qu'on trouve toute l'année dans les commerces. On pourrait imaginer qu'une espèce ne soit plus pêchée pendant un temps défini (4 ou 6 mois) correspondant à la période de la reproduction, et ensuite passer à l'autre espèce. Il y a tellement de variété de poissons consommables qu'il peut y avoir une mise en place sans priver le consommateur. D'autre part on pourrait tout à fait imaginer d'interdire la pêche d'une espèce pendant 1 à 2 ans si celle-ci est menacée. Pris à temps, le problème ne se ressentirait même pas.
Mais force est de constater que malgrés la connaissance du problème, on attendra qui'l soit trop tard.
C'est un peu comme les routes dangeureuses. On demande pendant des années d'ajouter un poteau, une signalisation, et c''est seulement lorsqu'il y a un tué qu'on se décide à agir.
On oubile que le poisson n'est pas seulement bon pour la santé, mais aussi pour l'équilibre de la terre, l'eccosystème.
Pourquoi c'est seulement lorsque 80% des abeilles qui ont disparues qu'on se rends compte que sans elles il n'y a plus de fruits et de légumes?
Et pourquoi on renouvellera ce sénario avec le poisson alors qu'il est possible de réguler son exploitation sans privation si on le fait à temps?

Une autre idée serait d'utiliser ce merveilleux outil qu'est internet.
On attends tous que les gouvernements agissent et du coup on ne fait rien.
Or, on oublie que trés souvent le gouvernement est impuissant.
Que fait-il s'il veut imposer des limites à une entreprise qui lui réponds: ok, mais alors si on ne peut plus faire ça, on ferme et vous avez 3000 chômeurs en plus! Car ça existe et ça c'est déjà vu.
Mon idée est la suivante; Vu qu'avec Internet on peut atteindre pratiquement tout le monde on pourrait imaginer des messages.
Celui qu me vient en tête (mais il y en a surement d'autres) est le suivant:
On pourrait faire comprendre aux gens la gravité de la situation sur le saumon, par exemple et leur demander de ne plus attendre les fêtes de fin d'années pour se précipiter dans les rayons et acheter du saumon fumé. C'est ce que je fais. J'en achète de temps en temps pendant l'année, mais jamais lors des fêtes de fin d'année en me disant que si on était plus nombreux à faire ça, on empêcherait peut être la surconsommation et toute la pression et le gâchi qui va derrière.
Une idée comme une autre qui veut simplement dire que la meilleure solution pour freiner un peu tout ça est que nous agissions en premier.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

C'est très bien pensé , whitetiger .
Il ne faut pas toujpurs attendre que l'initiative vienne des autres .
Certains témoignages du forum nous ont prouvé par exemple , qu'une action à moyen terme sur une rivière quasi " morte" pouvait permettre au bout de quelques années d'efforts , de retrouver une qualité satisfaisante et un retour des salmonidés .
J'ai en mémoire un témoignage de Pilou , notre cher St Pilou .

Bonjour à vous ;)

Voici quelques infos + vidéos, en l'attente que je vous mette d'autres réalités sur le combat entre l'homme et le poison.

http://prixreportage-drupal.web2.rue89.com/reportage/sauvons-les-poissons


Attendez un peu que la page s'ouvre ;)

kim.

Merci , professeur kim .

Merci à vous deux

C'est une évidence que les fermes aquacoles sont une solution indispensable si on veut préserver les stocks dans les océans

La pêche commerciale est une activité qui est vouée à disparaître dans le siècle qui vient à mon avis : soit par prise de conscience de la menace qui pèse sur les poissons soit par la disparition des ressources tout simplement

Les intentions sont louables, mais dans un monde de sur-consommation comme le nôtre, à tous les niveaux, j'ai peur qu'elles soient vouées à l'échec.

Merci pour l'article. Je me suis empressé de le diffuser autour de moi.
Je m'interroge quand même sur les quantitées astronomiques de poissons pêchés et me demande où ils vont. Je connais trés peu de gens autour de moi qui consomment du poisson, et encore ils n'en consoment pas souvent. Et mon entourage est assez impressionnant, je suis vraiment trés connu dans ma région.
Tout cela pour dire qu'à mon avis il y a pas mal de gaspillage. Et pourquoi en serait-il autrement?
Travaillant pour beaucoup d'usine agro-alimentaire, je suis horrifié de voir le gaspillage qu'on fait. Et pas seulmenet alimentaire.
A commencer tout simplement par les budgets que les usines doivent dépenser pour la rénovation sous peine de payer des impôts.
Cette semaine, j'ai fait une installation de toute un ligne dans une usine pour rien. Une fois cette installation faite, j'ai dù faire un chiffrage pour la démonter et la jetter.
D'un côté ça fait du boulot pour les gens comme moi, mais de l'autre, c'est une perte énorme qui doit se justifier par une rentrée d'argent afin de maintenir ce budget. Et tout ça pour quoi? Pour jeter plutôt que de payer des charges.
Sur ce point là, le gouvernement devrait pouvoir agir car c'est une loi.

Autre exemple sur une grande surface: Si j'étais le patron, au lieu de jeter des tonnes d'argent dans la pub et dans l'amménagement qui consiste à changer les rayons tous les mois ou à mettre la pression sur un personnel qui fait plus de casse qu'autre chose, j'augmenterai mes employés en me disant que s'ils ont un peu plus d'argent, la plus grande majorité viendra les dépenser chez moi, et au final je gagnerai plus d'argent. Sans compter sur le plus de la production et de la motivation. Je reste persuadé que ce système fonctionnerai plutôt bien. Et une pub gratuite en prime!
Le rapport avec les poissons? Au lieu de faire installer des machines qui ne fonctionneront jamais, ou ajouter une simple tôle de protection sur un moteur de convoyeur afin d'éviter de changer 8 fois de moteur par an, ils pourraient trés bien sous-traiter une aide afin de décharger les pêcheurs sous pression et éviter le gaspillage des poissons étouffés dans les filets ou écrasés dans la chaine. Car tout ça revient finalement trés cher.
Finalement, nous sommes une minorité à revendiquer la protection de l'environnement.
J'ai vu une emission de Nicolas Hulot sur la mer et les poissons et il y a un détail qui me choque.
Il parle de la disparition des poissons et de la pollution de la mer mais montre des immages magnifiques!!! Incompréhensible. Je suis d'accord avec le fait que ça fasse plaisir de voir de belles images de la nature, d'endroits paradisiaques.
Mais montrer un paradis et tirer le signal d'alarme en disant que la pollution atteinds un point catastrophique est difficilement croyable.
Ce serait comme parler du sida en montrant des mannequins nues et super bien foutues, c'est dérisoire. J'avais écrit à la fondation Hulot en mentionnant ce point et en suggérant de montrer des images de la réalité sur toute une émission et je n'ai jamais eu de réponses.
Par contre, à la même adresse j'ai envoyé un autre mail en demandant comment faire pour envoyer un don et là j'ai bien eu une réponse dans l'heure qui a suivi. En voyant celà, on se demande où sont les intérêts de cette fondation??? D'où l'urgence de bouger nous-même.
Kim du 22, tu avais commencé une liste sur les poissons et l'impact de leur élevage sur l'environnement, en conseillant les éspèces végétariennes.
Pourquoi ne pas faire une liste de poissons qu'il ne faudrait pas acheter?
Car dans l'éxagèration on commence à voir de tout dans les étalages. Il y a des Sabres, des vieilles, des poissons trés petits comme des Pageots de 60 grammes et des quantités de "mélanges de poissons" à 5 € qui sont constitués de tout et de n'importe quoi. Bref, du gâchis.
Donc l'idée serait de constituer une liste de poissons à éviter et de taille de poissons à éviter qu'on diffuserait partout en essayant de sensibiliser les gens.
Le poissons est mon mêt préféré, mais je préfère en manger moins et que nos enfants puissent en parler autrement que comme une espèce préhistorique.
Je pense aussi qu'il faut tenter des actions réellement plutôt que de ne rien faire en se disant que ça ne servira à rien pour des raisons x. Il y a déjà quelques preuves qui montrent que de petites actions locales peuvent apporter beaucoup.
Pour argumenter je citerai un exemple qui me vient en tête, en parlant de ce type qui est en train de sauver les quelques arbres de Haiti par une petite invention trés simple mais super efficace et par son temps et sa patience qu'il donne. Et i lréussi là où le pays entier a échoué.

Salut à vous ;)

Si vous le voulez bien , je vais continuer ce que j'ai commencé sur en savoir plus.

*Des bateaux armés jusqu'aux dents.

*Le combat entre l'homme et le poisson est devenu trop inégal: dès les années 1960, de nouvelles techniques ont augmenté considérablement l'impact de la pêche.
Les bateaux sortent plus longtemps et pêchent mieux qu'avant: les radars leurs permettent de naviguer sans visibilité et ils peuvent rester jusqu'à 14 jours de suite en mer.
Les sonars détectent les poissons profonds, les aides électroniques à la navigation et les dispositifs de positionnement par satellite (GPS) permettent aux marins de quadriller la mer avec une haute précision.
Une fois repéré, le poisson n'a aucune chance: certains navires de pêche industriel sont équipés de lignes flottantes de plus de 150 km de long, garnies de milliers d'hameçons.
D'autres emploient des chaluts si gros qu'ils pourraient contenir douze avions.

Des sondeurs sont posés dans les filets et d'autres instruments guident le poisson au fond du chalut.
Certains pays utilisent encore des filets dérivants longs de 75 km.
Le poisson peut-il se refugier plus loin des côtes? Non: la puissance des moteurs a été décuplée et les bateaux partent de plus en plus loin chercher leurs proies.
De telles usines flottantes saccagent les fonds marins.
Résultat:durant les deux dernières décennies, les poissons les plus appréciés ont été prélevés plus rapidement qu'ils ne sont reproduits et les dégâts sur les écosystèmes marins pourraient se révéler irréversibles:evil:

*Dégâts collatéraux.

Près d'un tiers du volume total de la pêche mondiale, soit trente millions de tonnes de poissons, est rejeté à la mer chaque année.
Individus trop petits,espèces non commercialisables, la plupart de ces captures accidentelles meurent.
Les filets dérivants, de même que les chaluts qui draguent le fond des océans, pêchent encore trop souvent tout et n'importe quoi:evil:
Au cours de certaines campagnes, les prises accessoires sont même plus importantes que les poissons recherchés.
Ainsi, en une année de pêche, dans le détroit de Béring, les pêcheurs peuvent rejeter jusqu'à 16 millions de crabes royaux pour n'en garder que trois.
Quant aux chalutages de crevettes, ils produisent plus de pertes que n'importe quel autre type de pêche.
A eux seuls, ils gaspillent plus de 10 millions de tonnes de ressources par an !
Les quantités rejetées représentent une à huit fois celles des crevettes.

Suite:


suite: des dégâts collatéraux.

*De surcroît, la plupart de ces "captures accessoires" n'étant pas déclarées, on sous-estime vraisemblablement l'ampleur du gaspillage.
Difficile également d'évaluer l'impact de la pêche sur l'habitat des poissons: on sait par exemple que, aux Philippines, environ 70% de récifs coralliens ont été détruits par la pêche à l'explosif, alors que les poissons coralliens constituent la nourriture esentielle de plusieurs espèces.

Ce saccage n'épargne pas non plus les animaux terrestres: plus de quarante mille albatros se font prendre chaque année par les hameçons.
Ils se jettent sur les calmars utilisés comme appâts sur les lignes flottantes.
Ainsi, six des quatorze espèces d'albatros sont aujourd'hui menacés.
Ces constats amers s'accompagnent d'actions et d'améliorations technologiques destinés à réduire le gaspillage (voir vers une pêche durable.
Cela dit, de nombreux pays ne font que reporter leur gaspillage dans les eaux de pays voisins.
Souvent plus pauvres, ces derniers sont réduis au silence par une
aumône

*Colonialisme balieutique.

*Les ressources de la mer du Nord étant presque épuisées, les pêcheurs européens jettent leurs filets dans les eaux africaines.
Suite à des accords conclus par l'Union européenne avec quatorze pays d'Afrique.
Plus de trois cent bateaux européens ont déjà l'autorisation de pêcher de la Mauritanie à la Guinée-Bissau.
Or, il n'existe pas de quotas de pêche sur ces zones.
Les européens achètent donc à bas prix le droit de puiser dans les ressources de pays pauvres
Ajoutons que les flottes européennes qui créent une concurrence déloyale
sont en plus grassement subventionnées par leurs Etats.

*Hors de chez elle, l'Europe trahit ses propres principes écologiques: la plus grande partie de l'activité au large des côtes africaines porte sous la pêche au chalut de fond, tout près de la côte, du bar, du poulpe et d'autres espèces faisant l'objet d'une surpêche.
Et ce n'est pas près de cesser:en renouvelant son accord avec la Mauritanie.
L'Europe offre une place encore plus importante à ce type de pêche, faisant passer le nombre maximal de bateaux de cinquante à cinquante-cinq.
Parfois ce manque de respect environnemental s'accompagne d'une indifférence totale concernant les conditions de travail: aux Seychelles, le thon abondamment pêché pour le compte de riches compagnies occidentales est souvent mis en conserve par des ouvriers traités sans aucun respect.
Cela n'empêche pas les distributeurs européens et américains d'écouler ce poisson en grande quantité dans les rayons de nos supermarchés.

PS: des abus et des profits, il y en a toujours eu dans tous les domaines,
aux dépends des petits pays qui n'ont plus qu'à s'incliner et fermer leurs
gueules

kim.

mon opinion

hulot c est un petit malin qui se fait du fric avec l environnement
si tu montres un bonbon a un gamin il le veut et quand lui nous presente des endroits vierges on a envie d y aller

quand j entends que la calotte glaciaire fond et que l on pense deja au petrole ???????pole nord et pole sud sont deux gros glaçons posés sur la terre et le centre est un magma ??????et dame nature n aime pas l inutile

toujours instructif kim , de l'abus ,il en n'a toujours eu et il en n'aura toujours, on n'y peut faire grand chose ,c'est toute une chaine de mâlin .
pas d'accord avec toi dom , pour quoi tu dit qu'il se fait du fric avec l'environnement
La plus part de ses déplacement , que se soit dans l'eau ou dans l'aire ,il fait toujours attention au moyen qu'il utilise et en plus il nous fait découvrir de magnifique paysage et font marin ;)

relis bien la remarque de the_whitetiger pour un don tu as aussitot une reponse ?????
par contre j ai vu l émission d un photographe dont j ai plus le nom pour l instant ,une immense difference entre les deux personnages,ce monsieur souleve bien le probleme et il te montre le pire et le meilleur

je suis bien d'accord dans ce sens là , mais ceux sont deux chose différente .
La solution pour les dons c'est l'argent
La solution pour l'environnement c'est nous .
Comme le dit the-whitetiger , c'est a nous de faire bouger les choses.
Hulot essaye de nous montré et nous sensibiliser sur la chose par ces reportages .
Mais bon a chacun sont avis

KIM DU 22 a écrit:

Suite:


suite: des dégâts collatéraux.

*De surcroît, la plupart de ces "captures accessoires" n'étant pas déclarées, on sous-estime vraisemblablement l'ampleur du gaspillage.
Difficile également d'évaluer l'impact de la pêche sur l'habitat des poissons: on sait par exemple que, aux Philippines, environ 70% de récifs coralliens ont été détruits par la pêche à l'explosif, alors que les poissons coralliens constituent la nourriture esentielle de plusieurs espèces.

Ce saccage n'épargne pas non plus les animaux terrestres: plus de quarante mille albatros se font prendre chaque année par les hameçons.
Ils se jettent sur les calmars utilisés comme appâts sur les lignes flottantes.
Ainsi, six des quatorze espèces d'albatros sont aujourd'hui menacés.
Ces constats amers s'accompagnent d'actions et d'améliorations technologiques destinés à réduire le gaspillage (voir vers une pêche durable.
Cela dit, de nombreux pays ne font que reporter leur gaspillage dans les eaux de pays voisins.
Souvent plus pauvres, ces derniers sont réduis au silence par une
aumône

*Colonialisme balieutique.

*Les ressources de la mer du Nord étant presque épuisées, les pêcheurs européens jettent leurs filets dans les eaux africaines.
Suite à des accords conclus par l'Union européenne avec quatorze pays d'Afrique.
Plus de trois cent bateaux européens ont déjà l'autorisation de pêcher de la Mauritanie à la Guinée-Bissau.
Or, il n'existe pas de quotas de pêche sur ces zones.
Les européens achètent donc à bas prix le droit de puiser dans les ressources de pays pauvres
Ajoutons que les flottes européennes qui créent une concurrence déloyale
sont en plus grassement subventionnées par leurs Etats.

*Hors de chez elle, l'Europe trahit ses propres principes écologiques: la plus grande partie de l'activité au large des côtes africaines porte sous la pêche au chalut de fond, tout près de la côte, du bar, du poulpe et d'autres espèces faisant l'objet d'une surpêche.
Et ce n'est pas près de cesser:en renouvelant son accord avec la Mauritanie.
L'Europe offre une place encore plus importante à ce type de pêche, faisant passer le nombre maximal de bateaux de cinquante à cinquante-cinq.
Parfois ce manque de respect environnemental s'accompagne d'une indifférence totale concernant les conditions de travail: aux Seychelles, le thon abondamment pêché pour le compte de riches compagnies occidentales est souvent mis en conserve par des ouvriers traités sans aucun respect.
Cela n'empêche pas les distributeurs européens et américains d'écouler ce poisson en grande quantité dans les rayons de nos supermarchés.

PS: des abus et des profits, il y en a toujours eu dans tous les domaines,
aux dépends des petits pays qui n'ont plus qu'à s'incliner et fermer leurs
gueules

kim.

PS: des abus et des profits, il y en a toujours eu dans tous les domaines,
aux dépends des petits pays qui n'ont plus qu'à s'incliner et fermer leurs
gueules

un jour des révoltés mettent de la poudre dans une boite de coca et la font péter chez nous pour se faire entendre.Les grands de ce monde prennent la parole en faisant la morale alors qu on les fait mourir de faim

Sujet: Re: Poissons d'élevages, Poissons sauvages. Aujourd'hui à 9:23

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Encore une petite couche sur vers une pêche durable.

*Cesser le gaspillage des espèces commerciales.

*Que faire pour sauver les espèces en voie de disparition et restaurer les ressources humaines ?
La logique impose une réduction ou même une interdiction momentanée de la pêche des espèces les plus menacées.
En effet partout où les stocks ont été protégés assez tôt, les gisements se sont reconstitués grâce à une gestion rigoureuse: c'est notamment le cas du bar qui a repeuplé le côte est des Etats-Unis.

Ainsi, l'Europe tente d'appliquer une politique de quotas qui limite la capture de certains poissons.
Mais ces mesures se heurtent à une réalité complexe.
Elles sont acceptées à contrecoeur par les pêcheurs.
Difficile par exemple, de limiter la pêche de certaines espèces seulement: le cabillaud est pêché avec d'autres poissons et, si un navire a épuisé son quota de cabillaud, il va continuer de pêcher les autres espèces en rejetant à la mer, mort ou blessé, le cabillaud pris dans ses filets.
Le gâchis reste le même.
Par aileurs, ces restrictions spécifiques s'avèrent presque impossibles à contrôler.
Les écologistes préconisent donc une limitation globale de l'effort de pêche (nombre de jours passés en mer), ce qui est à la fois plus facile à vérifier et plus réaliste: la surpêche à des répercutions sur tout un écosystème qu'il faut protéger plus généralement.

Cependant, la pêche est généralement au centre d'un tissu économique fragile:<<Arrêter la pêche ou la réduire de 80% comme le propose Bruxelles, c'est condamner Boulogne-sur-Mer à un déclin irrémédiable !<
prévient un Boulonnais.
La ville a investi 150 millions d'euros depuis dix ans pour moderniser son port.
Sans parler des pêcheurs qui remboursent de gros emprunts pour payer leurs bateaux.
Dans ce cas, pourquoi ne pas supprimer, les subventions accordées aux flottes de pêche, et les consacrer à une reconversion inéluctable ?
Pour pêcher 53 milliards d'euros de poissons, l'industrie halieutique mondiale dépense 95 milliards par an.
L'essentiel du déficit de 42 milliards d'euros est comblé par des subventions censées maintenir l'emploi au mépris de l'environnement.
Cet argent ne serait-il pas mieux employé dans une reconversion générale de certaines régions ? Rien n'est moins sûr: cette solution ignore notamment la pénurie de diplôme et de formations autres que la pêche dans de nombreuses villes portuaires.

Aujourd'hui, pendant que le débat s'enlise, le compte à rebours des espèces en danger s'accélère.
Mais nous consommateurs, sommes aussi responsables: le poisson est pêché d'abord parce qu'il se vend.
Et il est posible de ne pas acheter les espèces menacées.

*Remarque, la baisse importante des ressources halieutiques dans certaines mers pourrait imposer de retenir les bateaux à quai le temps que les espèces menacés se repeuplent.
*Affaiblir l'environement ou détruire des emplois ?
A trop attendre, la question ne se pose plus.
*Que voient les pêcheurs à l'horizon ?
Des difficultés incontournables.

*Est-il déjà trop tard ?

*L'essentiel d'une politique environementale radicale existe: face aux tarissements des gisements de cabillaud dans les eaux du Québec, en 1992, le gouvernement fédéral d'Ottawa a mis en place le "moratoire de Terre-Neuve" qui suspendait totalement la pêche de ce poisson afin d'en restaurer les stocks.
Celui-ci a duré cinq ans, entraînant le licenciement de trente mille personnes et poussant à l'exil 10% de la population.
Malgré ces sacrifices, le résultat est un échec cuisant.
Les scientifiques sont formels: les stocks ne sont pas reconstitués et, dans certaines zones, ils continuent même à décliner !
La pilule est difficile à avaler pour les pêcheurs québécois qui cherchent un bouc émissaire: on trouve pêle-mêle le réchauffement climatique, la pollution de l'eau et le phoque du Groenland qui serait un prédateur pire que l'homme.
En réalité, le moratoire aurait dû intervenir dix ans plus tôt.
Fort de cette expérience, le ministre de la pêche de Terre-Neuve, Gerry Reid, suggère d'ailleurs à l'Europe de réagir vite, s'il n'est pas déjà trop tard...

*Limiter le gaspillage.

*Restreindre la pêche des espèces commerciales se révélera insuffisant si,
par ailleurs, on ne réduit pas les "prises accessoires", source d'un grand gâchis.
Certains pays comme l'Australie ou l'Islande n'ont pas hésité a augmenter la taille des mailles des filets pour épargner les poissons trop jeunes.
Et quand les bateaux rapportent trop de juvéniles, on impose alors de changer de lieux de pêche.
De même, la capture de tortues de mer dans les chaluts à crevettes a été réduite par un dispositif qui dirige les tortues vers une ouverture d'échappement.
Cela dit, en y regardant de plus près, limiter le gâchis n'est toujours pas facile.
Autrefois, quatre cent mille dauphins étaient capturés accidentellement par les pêcheurs de thon du Pacifique.
Pour éviter ce carnage, ils ne mouillent plus leurs sennes (filet replié comme une poche dans laquelle on puise le poisson) à proximité des bancs de dauphins, mais autour de troncs d'arbres dérivants ou d'autres épaves flottantes.
Cette technique employée depuis 1990, a divisé par cent le nombre de prises de dauphins !
Malheureusement, cette nouvelle méthode multiplie les dégâts sur les autres espèces: pour 1000 coups de senne, on dénombre 650 espadons au lieu de 50 avant, une centaine de tortues au lieu de 10 seulement, et près de 14 000 requins alors qu'aucun n'était pris avec la technique précédente...
On ne fait donc que reporter les prises accessoires d'une espèce sur l'autre sans régler le problème.
Malgré les moyens technologiques qui permettent de mieux cibler le poisson, force est de constater que les captures <accidentelles< restent dificiles à éviter.
Seule une baisse de l'effort de pêche semble-t-il, serait apte à réduire de manière significative ce gâchis encore immense.

*Remarque, dans le filet, petites langoustines et crevettes.
La pêche à la crevette est l'une des plus destructives.
*Certaines pêches ne font aucun gaspillage et respectent mieux la nature
C'est le cas des ligneurs.


Les ligneurs, ce sont des homes (de bons marins) qui vont pêcher en général le bar sur les récifs pat tous les temps seul sur leur bateu.

Ceux là, ne font pas de mal aux poissons, étant donné que le seul matos qu'ils ont c'est leurs mains, métier très difficile et dangereux, parfois ils risquent leur propre vie.

kim.